Fendt 724 Vario Fendt 724 Vario
Annoncé à 240.000 euros pour 220 ch, le 724 ne s'adresse pas à toutes les bourses. Pour ce prix, la qualité, le confort et la performance sont au rendez-vous.
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Annoncé à 240.000 euros pour 220 ch, le Fendt 724 Vario ne s'adresse pas à toutes les bourses.
Finition soignée, ergonomie étudiée et nombreuses possibilités de programmation font de ce tracteur un modèle de haut de gamme qui termine en tête du test.
Le Fendt 724 Vario en vidéo et en diaporama.
FICHE TECHNIQUE |
• Puissance maximale : 230 ch• Moteur : Deutz de 6,05 l• Antipollution : SCR avec AdBlue• Transmission : à variation continue Vario• Prix : 240.000 euros |
Moteur (note : 8/10)
Fendt reste fidèle à la motorisation Deutz, avec un bloc de 6,05 l qui développe 230 ch de puissance maximale à la prise de force. Ce moteur est dépourvu de boost et utilise un système de dépollution avec catalyseur SCR et traitement à l'AdBlue.
Au niveau de la consommation, le 724 est le plus économe sur la moyenne des six points de la courbe et légèrement plus performant que la moyenne sur le test avec le déchaumeur.
En cabine, l'accélérateur à main est une molette en plastique située au pied du joystick. Il est possible de mémoriser deux régimes, matérialisés par les boutons Min et Max du joystick. Cette programmation s'effectue uniquement sur le terminal.
Enfin, il est possible d'enregistrer des régimes qui se déclenchent automatiquement avec la prise de force, les distributeurs, le relevage...
Transmission (note : 8/10)
Comme tous les Fendt, le 724 est équipé de la variation continue Vario. Il est possible de la piloter avec le joystick ou la pédale d'accélérateur mais il faudra activer un bouton sur l'accoudoir pour passer d'un mode à l'autre.
La Vario offre deux plages de travail pour le champ et la route. Le pilote passe de l'une à l'autre en appuyant sur le bouton I/II, un changement qui ne peut se faire à pleine charge.
Sur le côté du joystick, une gâchette à quatre positions ajuste l'agressivité de la boîte. Trois vitesses d'avancement peuvent être enregistrées : deux couplées aux boutons C1 et C2 du joystick et une troisième en basculant le joystick vers la droite lorsque l'allure désirée est atteinte.
Pour la stratégie de conduite, le chauffeur peut choisir entre le TMS, qui gère automatiquement la boîte et le moteur, ou le mode manuel, recommandé pour les applications particulières comme le broyage de pierres.
Sur le terminal, Fendt propose de programmer toutes les fonctions inimaginables, comme l'activation du TMS dès que la prise de force ou le relevage sont utilisés. Le superviseur de sous-régime (droop) se règle dans le terminal, sur une plage de 0 à 30 %.
Fendt offre aussi un droop automatique sensé s'adapter au type de travail mais, dans la pratique, il nous a semblé qu'il se fixait sur une valeur moyenne. L'inversion du sens de marche s'effectue soit en inclinant le joystick vers la gauche, soit avec la minipalette orange située à gauche au volant.
Sur le plan de la sécurité, on regrette que le bouton de mise au neutre de la boîte soit noyé au milieu d'autres touches orange sur l'accoudoir.
Evolution. Les commandes de guidage et bout de champ sont désormais regroupées et en blanc. (Photo de gauche)Inversion. Les commandes extérieures sont étrangement disposées, avec la descente en haut. (Photo de droite)
Relevage (note : 7/10)
La partie extérieure est bien finie et c'est la plus simple à utiliser. Etonnamment, les commandes extérieurs sont placées à l'envers, avec le bouton de descente des bras au-dessus de celui de la montée.
En cabine, les fonctions de montée et descente sont regroupées sur un bloc avec un bouton stop, la molette de contrôle de la profondeur et la commande de prise de force.
Le contrôle de profondeur est situé un peu trop loin du chauffeur pour être réellement confortable au labour. On regrette aussi que le bouton stop ne soit pas visible depuis le siège.
Pour le reste, tout est programmable. Ainsi, il est possible de transférer la gestion de montée et descente des bras sur le joystick et de les coupler avec d'autres fonctions comme la prise de force. Cette manipulation s'effectue simplement en appuyant sur le bouton Auto.
Hydraulique (note : 9/10)
Fendt offre la meilleure solution avec cinq distributeurs à l'arrière et un à l'avant. Leur pilotage s'effectue au choix sur le joystick, avec un levier en croix ou encore avec quatre palettes de type « bout des doigts ».
Du côté de la programmation, tout est possible, y compris le changement d'affectation de chaque distributeur. Des schémas très clairs sur le terminal évitent les erreurs.
En cas de problème, une fonction « réglages d'origine » permet de revenir à la configuration d'usine.
Prise de force (note : 8/10)
Les trois régimes (de 540 à 1.940 tr/min, 540 E à 1.490 tr/min et 1000 à 1.900 tr/min) sont sélectionnés avec trois touches sensitives. Le mode auto se contente de mettre la commande de prise de force sur le joystick.
Il faudra activer aussi l'auto du relevage pour coupler les deux, toujours sur le joystick. Le réglage des hauteurs d'engagement et d'arrêt s'effectue sur le petit écran du tableau de bord.
Ponts (note : 8/10)
Pont avant et différentiel sont gérés avec deux boutons chacun, un pour la commande forcée, l'autre pour l'automatique.
Sur la route (note : 9/10)
Souple et confortable sur la route, le 724 est aussi à l'aise dans la cour de ferme, avec un diamètre de braquage réduit.
Cabine (note : 9/10)
Fendt est fidèle à sa réputation, avec une cabine haut de gamme à la finition quasi parfaite. Les matériaux sont de bonne facture et correctement ajustés.
Le 700 est le premier de la gamme à arborer la cabine avec pare-brise panoramique et vue dégagée sur le toit. Une visibilité en hauteur pas vraiment utile pour nos travaux de travail du sol et de semis mais bien agréable.
Du côté de l'ergonomie, on retrouve l'agencement des 800 et 900, avec toutes les commandes regroupées sur l'accoudoir et le joystick. Les évolutions sont minimes par rapport au 900 testé l'an dernier mais on apprécie tout de même le regroupement des touches d'activation du guidage et des séquences de bout de champ sous une étiquette blanche.
Le terminal est le plus large de l'essai et peut être commandé aussi bien avec son écran tactile qu'à partir des touches et de la molette placées sur la droite. Parmi les autres évolutions, on note le nouveau frein de parking placé trop en avant sur la colonne de direction.
Points forts | Points faibles |
• Cabine spacieuse et ergonomique. • Confort de travail. • Possibilités de l'hydraulique. |
• Petite palette d'inverseur. • Bouton d'arrêt du relevage. • Modes champ et route. |
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